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Les trottoirs qui semblent en travaux sont-ils au premier plan près d'un pont ?
Pourquoi des individus longent-ils le bâtiment juste en dessous de moi ?
Est-il possible qu'au second plan des immeubles bouchent l’horizon ?
Un immeuble de bureaux se pare-t-il toujours d'une façade vitrée ?
Celle d’une habitation est-elle toujours flanquée d'un terne gris béton ?
Comment imaginer la présence d'une rue entre les deux ?
Qui a eu l'idée de garnir d'arbres la ligne du RER ?
Est-ce une vitre qui devant moi, du sol au plafond, m’empêche de voir clairement, de sentir l'air frais et d'entendre les bruits de la ville ?
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La photo se focalise-t-elle sur l'entrée du bâtiment Bienvenüe ?
Les grands pots de couleur sombre et les arbustes sont-ils implantés pour habiller l'entrée vide de ce bâtiment ?
Sur les salons de couleur grise, à droite de la porte, l'étudiant est-il toujours allongé ? Serait-il déjà fatigué de sa journée ?
L'homme avec le sweat gris se dirige-t-il encore vers les canapés ? Que va-t-il faire ?
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La scène est-elle cachée par une fenêtre ? Est-ce mon propre reflet ? Apparais-je dans l’atelier ? S’agit-il vraiment d’un atelier ? Les machines et les engins non identifiés sont-ils ceux de l’IFSTTAR ? La machinerie en contrebas est-elle rendue visible par la fenêtre ? Que fait ce balcon en béton au premier plan ? La résine grise l’enduit-elle ? Comment le balcon peut-il être vide et sans accès apparent ? N’offrirait-il pas un point d’observation parfait pour un contremaître ?
Les petits tuyaux au plafond sont-ils en cuivre ? Les gros sont-ils en aluminium ? Pourquoi les poutres sont-elles grises à droite et à gauche, et jaune entre les deux ? D’où pendent donc ces câbles, ce crochet ? Comment se fait-il que la poutre jaune se différencie par sa couleur ? Pourquoi indiquer le poids maximal qu’elle peut soulever à 8 mètres du sol ?
Comment se fait-il que les machines ne paraissent ni vieilles ni récentes ? Comment peut-on dire qu’elles sont blanches mais sales ? Comment pourrait-on expliquer que le cœur de la machinerie soit caché, tandis qu’il y a une explosion de tuyaux dans toutes les directions ? Font-ils communiquer les machines elles ? L’une d’elle a-t-elle vraiment son bec verseur qui donne dans la cuve d’une autre ? S’agit-il de la distillerie de l’IFSTTAR ? Comment peut-on faire une hauteur sous plafond si impressionnante ? Voit-on ces machines semées dans la pièce ou plutôt ce cube bétonné ? Quelle est cette séparation au fond avec un autre espace ? Pourquoi avoir installé ce volet roulant géant ? Quelle est l’utilité d’une percée 16 : 9ème juste à côté d’une porte géante ? Qu’est-ce qui me fait penser à un passe-plat géant ? A qui sont ces pieds ? A qui est cette démarche ni molle ni pressée ? Sont-ils étudiants, enseignants, professionnels de la machinerie ? La petite percée est-elle la plus intéressante, puisqu’elle est surprenante ? Les machines-alambic, à quoi servent-elles ?
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Sommes-nous à l’extérieur ? La lumière blanche, typique du matin, réchauffe-t-elle ? Comment un kiosque en bois, de ceux que l’on rencontre dans un festival, s’est-il retrouvé au centre ?
Y a-t-il un jeune homme assis ? Pourquoi semble-t-il triste, ou du moins peu énergique ? Regarde-t-il ses pieds ? L’objet dans ses mains (un téléphone peut-être) serait-il la cause de son état ?
Y a-t-il, autour de cette niche, en arrière-plan, un terrain de basket ?
La façade de l’École des Ponts accroche-t-elle le panier dissimulé par les barbelés ?
Sommes-nous surveillés par la tête pensante qui, à gauche, droite et fière, domine le sans visage ?
Est-ce un naufragé perdu sur son île dans cette mer de béton ? Que font ces résidus de pelouse, dans l’angle en bas à droite, sur cette bande grise ?
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Pourquoi un monument aux morts se dresse-t-il au milieu d'un parterre de chaises vides et métalliques dans un univers résolument résilient ? La place déserte est-elle encore inondée de soleil ? Et que vient faire ce court de tennis plongé dans la pénombre ? Pourquoi dégage-t-il à ce point une impression de vide et d'abandon ? Est-ce à cause de sa proximité avec ce monument dédié à la gloire de ces morts sur un champ de de bataille ? Ou bien est-ce à cause de sa forme, celle d'une cage où deux bipèdes s'enferment volontairement pour jouir du plaisir de quelques échanges de balles virils et mesurés ? Et quel sens donner à ces quelques carrés de pelouse qui viennent pâlement rehausser l'ensemble ?
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Sur cette image, la perspective est-elle profonde ?
Le cas échéant, se justifierait-elle par un ensemble d’éléments très rectilignes comme les lampadaires, le prolongement du bâtiment Bienvenüe ou encore le chemin dallé pour les piétons ?
Ce chemin s’éloignerait-il et se réduirait-il vers le centre de l’image ?
Pourquoi cet espace est-il vide ?
Une personne serait-elle en train d’accrocher son vélo au mobilier urbain lui étant destiné ?
Y-a-t-il des terrains de tennis sur la droite ?
Cela veut-il dire que personne ne sait jouer au tennis ?
Est-ce pour cela qu’ils sont tout aussi vides que l’image elle-même ?
Et si le soleil avait été dans mon dos, y aurait-il eu autant de soleil pour obscurcir certains éléments de l’image ?
D’ailleurs, quelles sont les couleurs dominantes de cette image? Le vert ? Le gris?
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Là, juste devant, qui happe le regard : une fenêtre vers un autre monde ? Est-ce un univers de tubes ?
Se pourrait-il que cette ligne horizontale au premier plan soit en fait un effet argenté ?
Les colonnes verticales qui se succèdent se bousculent-elles vraiment vers le fond de la scène ? Entre de vieux cartons ? Les lampadaires sont-ils beaux ? Comment se fait-il qu'ils soient immobiles ? Est-ce leur coque brillante qui accroche ainsi la lumière ? Pourquoi plongent-ils la salle dans la pénombre ? Est-ce le flou des reflets qui chatoie entre ces éléments ? La vitre montre-t-elle le derrière en même temps que le devant ? Réussit-elle l’exploit de comprimer plusieurs espaces dans sa mince lame de verre ? Devine-t-on, de derrière, la rigidité rectiligne d'un couloir ? Est-il possible que celui-ci soit rythmé par les surbrillances d'un éclairage qui se répète ? Et là, près de la fenêtre, pourquoi une silhouette nous tourne-t-elle le dos ?